Les alternatives aux pesticides
La France a l'habitude des médailles d'or pour... les pollutions. Ainsi, nous sommes les 1ers en Europe pour l'utilisation des produits phytosanitaires (plus de 60 000 tonnes par an). L'agriculture en « consomme » près de 90 %, les collectivités publiques et les particuliers le reste.
Lors du Grenelle de l'Environnement, les associations environnementalistes, dont France Nature Environnement (fédération à laquelle le GRAPE est affilié) avaient revendiqué un effort dans ce domaine : c'était le plan Ecophyto, qui visait à réduire de 50 % d'ici 2018 l'utilisation des pesticides. La FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants agricoles) s'était battu pour que l'objectif n'ait pas de valeur contraignante. Résultat : la « consommation » de produits phytosanitaires ne cesse d'augmenter depuis le début de ce plan, par exemple une augmentation de 9,3 % entre 2012 et 2013 (chiffre extrait de la lettre n°20 de la Chambre Régionale d'Agriculture de Normandie).
L'association GÉNÉRATIONS FUTURES, avec de nombreux partenaires, organise du 20 au 30 mars 2015 la Dixième Semaine pour les Alternatives aux pesticides. Vous pouvez vous renseigner sur leur site : www.semaine-sans-pesticides.com.
Que faire à notre niveau ?
- Chez nous, bannir l'usage de ces produits.
- Dans nos communes, peser sur les élus pour qu'ils s'engagent vers le zéro phytos dans les espaces publics ; c'est déjà le cas dans de nombreuses communes.
- Soutenir les agriculteurs qui s'engagent dans une baisse, voire un arrêt de l'utilisation de ces produits, en premier lieu les agriculteurs bio.